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Échelle développementale

 

Certaines catégories ressortent fréquemment chez les sujets.  Ces catégories correspondent à la typologie de Holland, élaborée dans le cadre de ses recherches sur la personnalité et les tests d’intérêts.  Elles se déclinent en six grandes dimensions, chacune de ces dimensions ayant ses aspects abstraits et ses aspects concrets pour donner parfois douze dimensions.  Ces grandes dimensions peuvent aussi être regroupées en deux sphères : le monde de la transformation des objets, qui réfère à la logique, au jugement et à l’organisation ; et le monde de la communication, qui réfère aux relations interpersonnelles, à l’initiative et à l’influence. 

 

Dans la présentation des périodes de l’échelle développementale, il ressortira que ces dimensions ne sont pas présentes aux premières périodes, mais qu’elles se préparent pour en arriver à faire ressortir des dimensions identitaires par la suite.  Les six, ou même douze dimensions dans leurs aspects concrets et abstraits, n’évoluent pas nécessairement au même rythme.  Il faut également signaler que ce ne sont pas ici des habiletés ni des intérêts, mais plutôt des façons de se représenter son expérience personnelle et sa relation au monde.

 

L’analyse des productions recueillies auprès de personnes a permis d’organiser en une échelle développementale les stratégies (schèmes) de groupements employées par ces derniers. Cette échelle comporte six grandes périodes:

♦  la période Préconfigurative (0) 
♦ les périodes Configurative et Transconfigurative (1 et 2) 
♦ la période Protoréflexive (3) 
♦ la période Réflexive (4) 
♦ la période Transréflexive (5)

 

Chacune des périodes est à son tour divisée en sous périodes (ou niveaux) qui seront désignées par les lettres A,B,C.

 

Chaque période correspond à une stratégie globale de catégorisation (du moins complexe au plus complexe), les sous périodes renvoyant à l’évolution de cette stratégie jusqu’à son terme.

 

La cotation des groupements du sujet prend en considération autant les éléments qui ont été réunis dans le groupement que la justification apportée, cette dernière nous éclairant quant à la stratégie employée par l’individu examiné pour procéder à la réunion des éléments.

 

Par ailleurs, ce ne sont pas les catégories en elles-mêmes que nous retenons comme essentielles, mais bien les grands schématismes qui président à leur formation. Les grands schématismes (périodes et niveaux) présentent l’avantage d’être transposables de situation en situation de même complexité et d’une même dimension. En ce sens, ils s’avèrent à la fois plus stables chez l’individu et plus économiques à aborder au plan de la recherche.